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Méfiez-vous du loup! Surmonter la peur de l’inconnu

Le Petit Chaperon Rouge et bien d’autres contes de fées nous font grandir avec la peur de l’inconnu.

La peur de ce que nous ne savons pas, comme celle de ceux qui pénètrent dans une forêt, est réelle, objective, elle est perçue et risque de bloquer tous nos comportements.

Cependant, la peur doit aussi être embrassée et comprise: elle fait partie de nous, de notre culture, mais nous ne pouvons pas être commandés et bloqués par ce démon.

Nous avons peur quand il y a de l’incertitude, et cette peur ne peut être surmontée qu’avec le courage d’aller de l’avant et de vivre encore le présent sereinement.

Si nous devions écrire un ensemble de fables de nos jours, au lieu du loup, nous trouverions un virus, et au lieu du naïf Petit Chaperon Rouge, nous serions les protagonistes, qui voyageraient dans l’inconnu.

Pic par Septimiu Balica à partir de Pixabay

Ce petit chaperon rouge aurait dû être plus prudent, elle n’aurait pas dû s’arrêter pour cueillir des fraises et chasser les papillons.

L’histoire nous amène à vivre avec des sentiments de culpabilité pour ce que nous avons accompli, mais nous ne pouvons pas continuer à vivre en pensant et en repensant ce qui s’est passé: quelle était la faute du pauvre petit chaperon rouge si elle tombait sur le loup?

Ici, ne nous arrêtons pas pour chercher les coupables et les «infecteurs» … et si nous tombons malades, regardons la guérison, la solution.

On ne peut pas penser être bloqué par la peur de l’inconnu: arrêter de vivre ne peut pas être la solution.

À la recherche d’une fin heureuse

Mais après le danger, les contes de fées ont toujours une fin heureuse: le loup avait été vaincu par le chasseur, et nous avons dormi plus paisiblement.

Non pas que nous aimions la fin sanglante de l’histoire… mais nous devons croire qu’une fin heureuse viendra pour nous aussi.

Nous ne savons pas ce que nous allons rencontrer … “De demain il n’y a pas de certitude”, a écrit Laurent le Magnifique, mais il nous a aussi invité à saisir le bonheur dans le présent: “Qui veut être heureux, que ce soit”.

Pic par Erik Karits à partir de Pexels

Nous ne pouvons pas renoncer à profiter du présent parce que nous sommes bloqués par les changements futurs.

Et donc nous continuons à vivre, cueillant des fraises le long du chemin, mais sans aller trop loin dans les bois, car ce n’est pas le bon moment pour prendre des risques.

Nous vous souhaitons donc à tous de sortir bientôt du cauchemar de l’inconnu.

Nous restons calmes mais conscients, sans être commandés par la peur.

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